mardi 17 août 2010

The Killer inside me : I wanna shot the deputy

Dans une petite bourgade texane, un deputy sheriff, flic parfait malgré quelques pulsions sadiques, tombe amoureux d'une prostituée charmante, plus ou moins masochiste.
Love-story en deux-trois faux-raccords on ne peut plus clichés... Puis parce qu'il l'aime et que cela arrange bien ses affaires, et pour rester un bon garçon, il la tue, ainsi qu'un personnage introduit dans la scène précédente. Heureusement, on apprend bientôt que cela est lié à son enfance.

Le tueur et sa victime (Casey Affleck et Jessica Alba) semblaient pourtant si bien s'entendre... (photo du film copyright Mars distribution)

Difficile d'aller plus loin : outre ce scénario sans queue ni tête et sans enjeu, le spectateur doit endurer des dialogues d'une rare platitude, parfois répétés d'un ton sentencieux. Hormis notre deputy, les acteurs, corrects, campent des personnages inexistants. Enfin c'est d'un classicisme formel à ronfler — les seules scènes où l'on s'éveille sont pseudo-pornographiques, de soft sex ou d'ultraviolence, filmées sans talent, ni regard autre que complaisant.
Sans intérêt, nul.

The Killer inside me, de Michael Winterbottom (2010, Etats-Unis et Royaume-Uni, 2h) Avec Casey Affleck...

*** Une autre critique :
  • Celle d'Isabelle Regnier pour Le Monde, « The Killer inside me : un polar poussif et rance »